C'est aux alentours de l'an mille qu'apparaît dans un écrit
le nom de "Kébéroën". Devenu "Chastellenie
de Queberoen" au 15è siècle, puis "Queberon"
en 1532 lorsque François 1er signe à Vannes l'acte d'union
entre le duché de Bretagne et la France
L'Affaire
de Quiberon
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Six
ans après la révolution, le Morbihan est resté très
religieux et proche de la Monarchie. Les Chouans s'allient
avec les nobles réfugiés en Angleterre; ceux ci débarquent
à Carnac et, suivis par quelques 15 000 paysans, pensent
trouver refuge sur la Presqu'île.
Face aux armées du Général Hoche, ils devront pourtant
se soumettre : une stèle a été érigée en mémoire des
Emigrés à Port Haliguen où eut lieu la reddition après
de violents combats. Une statue de Hoche domine la place
du même nom au centre ville. |
Vauban
est chargé de faire construire des fortifications sur
la côte pour faire face aux pillages ; la Citadelle
de Belle-Ile en est le plus bel exemple. C'est le gouverneur
de Bretagne qui fit construire à ses frais le Fort de
Penthièvre qui se révéla insuffisant face aux anglais
qui, en 1 746, pillèrent la Presqu'île, emportant bétail
et barils de sardines |
Des
forts contre les pillages
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L'invention
des plages
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L'inauguration de la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon
en 1882 va modifier profondément la vie de Quiberon
: la pêche, la conserverie et l'exploitation chimique
des algues brûlées dans les fours à goémons vont peu
à peu faire place au tourisme : de nombreuses pensions
de famille ouvrent leurs portes.
Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, le Capitaine Dreyfus,
puis Anatole France et Sarah Bernhardt passèrent ou
séjournèrent à Quiberon.
Classée station climatique en 1924, Quiberon vit aujourd'hui
principalement du tourisme grace à son micro-climat. |
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